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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 16:12

 

 

 

 

Ou l'art de gagner sa vie honnêtement.....

Le plan serait il parfait ???

 

 

 

« Petit Scarabée…..si ton physique, exprime ce que ressent le spirituel et le mental, tu seras toujours en « harmonie » avec toi même……. »

 

Ce que nous devons chercher à faire tout le temps, tous les jours de nôtre vie, c’est d’essayer d’être constamment en « parfaite harmonie ». Et ce, nous devons le ressentir pleinement, dans chaque acte exécuté.

 

Cela revient à un des « idéaux du Reiki » * «  Juste pour aujourd’hui, gagne ta vie honnêtement  … ».

 

Cela n’exprime en aucun cas, le fait de ne pas voler…C’est simplement que lorsque l’on fait quelque chose, un travail, l’acte d’Amour, peu importe, il faut que l’être entier soit impliqué.

 

Alors ? Concrètement ?  

 

Eh ! bien OUI, vous avez parfaitement compris…..Cela implique, que si je n’ai pas envie de rendre tel ou tel service, pour une raison qui m’est chère, je ne dois pas me forcer à le faire.

 

Que si j’Aime telle ou telle autre personne, je l’Aime « Elle », quelque soit sa situation, les contraintes qui peuvent empêcher cette liaison,. Le rapport d’Amour entre deux êtres ne doit pas entraver la bonne marche des choses normales de la vie, mais ne regardent que ces deux personnes uniquement…….

 

Car si au fond de mon être, dans mon « essence » même, je ressens le besoin impérieux de faire, de dire, d’exécuter tel acte, et que je « sais » que c’est juste, parce que la culpabilité est absente, là je suis en « accord » parfait, en harmonie avec l’univers, et la trinité est concrétisée…

 

Voyez, ce que cela entraîne ! Le fait de passer pour un « égoïste », un marginal, et tout un panel de noms d’oiseaux, pas toujours très colorés.

 

Oui : mais je suis en accord avec « moi même », et çà, c’est la chose la plus importante.

 

Dans une émission de télé, un soir, un ancien « voleur d’objets d’arts » Italien, expliquait comment  dans les années 60, il passait avec un de ses collègues, sur les toits des maisons vénitiennes, et rentrait par le balcon de ses dernières, afin de dérober des œuvres d’arts, tableaux de maîtres, etc…

 

Il dit une phrase qui me stupéfia par sa justesse….

 

« Tous ces tableaux que nous volions, n’appartenaient pas à leur propriétaires, car sinon, si ils les avaient vraiment aimés, ils auraient tout fait pour les conserver…Dons, naturellement ces œuvres nous revenaient, car nous volions par goût pour ces objets, et nous les « honorions »…. ».

 

Toutes les pièces furent rendues des années après, à un Musée de Venise…certainement un accord conclu avec la brigade policière concernée…

 

Mais, voilà, l’exemple typique, d’une personne qui commettait certains actes (même s’ils étaient répréhensibles), dans l’harmonie parfaite, car il était en accord avec lui même, il prenait plaisir à ce qu’il faisait, et donc il le faisait bien et avec succès.

 

Cet Homme, est en parfaite santé, dans un âge avancé et avec une Aura incroyable…

 

Combien, par contre, travaillent depuis des années dans un boulot, qui ne leur plaît pas, et sont stressés ou malades, et pas en très bonne condition physique et morale….Car il n’y a pas « la trinité » ….l’accord parfait…Et pourtant ils font un métier « honnête »…

 

  Donc, n’oubliez pas, « de gagner vôtre vie honnêtement »….

 

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Published by Ahlong - dans reflexion
30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 16:04

 

L’ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments.

Confucius. Entretiens. Chine, VIe s. av. J.-C. 

 

 

 

 

 

Nos yeux voient ils excatement la réalité????

Le monde n’est il qu’illusion ?....tout le prêterait à croire.

 

Ce que nos Yeux voient et l’image qu’ils nous renvoient, et que nous acceptons comme telle risque parfois de nous fourvoyer sur des chemins bien tortueux et épineux. Nous pouvons prendre un tas d’exemples pour cela, mais nous allons continuer avec notre « petit scarabée », puisque les leçons données dans ce feuilleton « Kung fu » sont toutes pleines de bon sens et de réflexions pertinentes.

 

Dans un épisode de la série, nous retrouvons notre jeune moinillon tenant un bâton dans sa main et après l’avoir plongé droit dans l’eau d’un bassin d’eau à poissons (on ne sait, si ils étaient rouges…), se retrouve déconcerté en constatant que l’image du bout de bois dans l’eau est déformée. La partie du  bâton  plongée dans l’eau paraît cassée alors que la partie qui se trouve à l’air libre est droite comme un « I », (ou comme la partie très secrète  de l’anatomie  masculine, le matin au lever des couleurs..).

 

Sur ces entrefaits le vieux Maître Pô arrive, et demande à « Petit scarabée », le pourquoi de la perplexité qu’il avait ressenti en lui.

 

Après lui avoir expliquer, Maître Pô, lui rétorque ceci…

 

«  Les images que tu vois, ne sont que des reflets qui te sont renvoyés, comme une balle qui tape contre un mur,.. Ici, la balle frappe contre deux murs, l’air et l’eau. En regardant encore de plus prés, tu découvriras encore plein de choses, que tu ne connais pas. Mais l’important c’est que toi, tu sois vu… ».

 

Je vous laisse méditer sur cette tirade. En effet, le monde que nous connaissons bien, ou du moins croyons nous le bien connaitre, est le nôtre.

 

Notre vérité, est pensons nous, la vérité que tout le monde devrait avoir. Puisque nous sommes persuadés, de posséder « la vérité », car c’est celle qui nous parle, que nous comprenons.

 

Dés que les sons qui parviennent à nos oreilles, ne forment pas une phrase coercible, rien de ce que nous entendons ne porte ses fruits, et n’éveille nôtre conscience ou à défaut nôtre curiosité.

 

Il est donc préférable et plus commode pour nôtre intellect de fermer carrément la porte par des moyens de jugement, dénigrement ou critiques acerbes. (NDR/ une petite parenthèse, à ce propos…)==.Cela me rappelle, lors d’une discussion avec mon ami restaurateur, lui avoir dit cette phrase, tout en relatant une anecdote, d’un épisode déplaisant de ma vie ; « je n’aurais jamais pensé qu’il fasse une chose pareille, çà ne me serait jamais venu à l’esprit »…

 

Sur quoi, il me fît remarquer que le monde de l’illusoire est fort présent. Effectivement, mes critères n’étant en aucun cas les mêmes que ceux du protagoniste de l’histoire en question, qui en plus avait un fort penchant au mensonge et à la duperie… Me fît tomber et connaitre un monde de tromperies et de magouilles, où l’argent plus que la vérité (c’est mieux que justice, surtout quand il s’agit de celle de l’homme..) était le principal attrait.

 

Ceci, me permit de voir que les différents acteurs de cette pièce de vie, ne voyaient pas du tout la même chose, et que les reflets qui atteignaient leurs yeux, leurs envoyés l’image de ce qu’ils voulaient bien admettre. Alors que la vérité était pourtant droite comme le  bâton plongé dans l’eau, certains la virent complètement déformée….

 

Donc, si quelque chose heurte nôtre sensibilité, analysons d’abord si l’image identifiée comme telle est bien en accord avec la réalité, et si nôtre regard est bien objectif.

 

 

 

(Vous connaissez l’histoire de ces personnes enfermées dans une caverne, le dos tourné à l’extérieur, et qui n’avaient comme vérité que celle des reflets de la vie externe, grossis et déformés par les flammes d’un grand feu de bois, sur le mur de la grotte. Leur connaissance du monde se limitait à ces ombres mouvantes sur le mur. Par peur, personne n’osait sortir. Jusqu’au jour ou l’un d’entre eux osa tenter l’expérience, et se retrouva à l’air libre et constata, que les images projetées sur l’écran de la caverne, étaient fausses.)

 

Pas de jugement hâtif, ni d’opinions trop déterminées sans avoir regardé et analysé  l’autre face de la pièce…

 

 


On ne sait jamais si c’était nous qui étions dans la caverne …

 

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Published by Ahlong - dans reflexion
24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 12:34

 

 

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    Bon, un petit article depuis longtemps tiens! à la demande de Catherine, Jocelyne et David......Le dernier article parle d'ego, en voici une bien bonne...L'autre jour en discutant avec un ami de longue date qui est depuis belle lurette dans les énergies, il me raconte une de ses dernières mésaventures, dont le héros principal est encore une fois l'ego non maitrisé.

Cet homme qui pratique le yoga depuis trés longtemps, ne supporte pas du tout l'alcool et depuis sa plus tendre enfance, il ne boit que de l'eau.En effet une cuillière à café de rhum le sâoule comme un rien. Les gens qui le connaissent respectent cela...Malgré tout, quand on est enfermé dans une croyance, dont l'égrégore est puissant cela peut faire des ravages...Il se trouve donc que sa femme invite des vieilles connaissances à eux, avant les fêtes. L'invité arrive avec une superbe bouteille de vin de plusieurs années et fier de son cadeau en fait l'étalage. lors de l'ouverture de la bouteille, notre ami RE signale qu'il ne bois pas de vin, et s'en excuse auprés du "cadeauteur"....Qui ne veut rien entendre et tout en vantant les qualités de son vin, insiste pour que l'hôte l'accompagne dans son périple vinicole, en hommage à Bacchus....Lui, par politesse afin de ne pas véxé son invité qui à priori est dans une quête de bien-être épicurien. donc il prend un peu de vin, puis de lève va dans sa cuisine et mets du sucre dans le verre, touille et avale sa médecine vinale d'un trait devant le regard ébahi de son invité qui offre une mâchoire béante en guise d'ébahissement devant ce drame de la vie de la table....

Lui, voyant l'ahurissement évident de son invité, s'enquiert de suite de cette attitude subite. Et voilà notre amateur de vin, qui part dans une réthorique sue le besoin et l'obligation du rituel, à la dégustation du breuvage divin... Il prend son verre et là...le monde s'arrête, sa femme et ses enfants se plongent dans un silence monacal, pendant que l'uluberlu; lance tout un discours sur la robe, le fumé et les vertus de ce bordeaux de derrière les fagots...Puis, comme dans un geste digne des acteurs de théâtre du siècle dernier, ingurgite la potion....Là, toute la famille reprend son souffle et revient à la réalité...

Bref! il dit ensuite à notre ami, qu'il vient de casser une amitié de plusieurs années, par le blasphème qu'il a proféré en mettant du sucre dans le vin.....(était ce réellement un ami?)

 Pire, sa femme croyant se rattraper est parti lui remettre une trés bonne bouteille de vin , comme pour faire pardonner le geste offusquant du mari, mais cet invité de la dernière heure, posa la bouteille sur la table du salon et dit qu'il n'en était rien et que son amitié avec Judas était terminé....

(Ego, ego, es-tu là? si oui, cocher dans la case indiquée....)

 

 

Lors d'une émission télévisée d'il y a quelques mois déjà, à bord d'un Yacht, à Saint-Tropez, une fête était organisée pour le people de la région. Là se vendait à bord du bateau des bouteilles de champagne à des prix exhorbitants pouvant aller jusqu'à 6000 euros la bouteille. Il se trouve que dans le lot des fournisseurs de champagne, se trouvait un jeune homme d'affaires qui a eu l'idée de mettre dans ses bouteilles de champagne des paillettes dorées que l'ont met dans les patisseries. Cela est super beau, puisque les paillettes en suspension donne un air encore plus festif au champagne...Il a mit un nom correspondant sur les étiquettes, et hop! la bouteille est à 2000 euros.

Hors sur ce Yacht, le journaliste enquêteur, interroge deux superbes créatures, blondes, (ca explique la suite) de la jet set tropézienne, dont une  avec un accent digne des plus parisiens  explique  qu'elle ne boit que des champagnes de qualité et sortant de l'ordinaire..et en montrant sa flûte, vante ce champagne, pour sa qualité et son prix, puisquelle achète toujours à des tarifs prohibitifs, "la qualité ca se paye"...... Je n'ai jamais bu un champagne aussi bon, rajoute t'elle...Il se trouve que le journaliste en faisant bien son métier a réussi à remonter la filière de ce nouveau champagne et devinez quoi?

L'homme d'affaires à l'origine de cette trouvaille est vraiment un excellent businesman, puisque sa bouteille de champagne à la base est affiché à "29 euros" dans les supers marchés...... Il ne lui reste plus qu'à changer l'étiquette et à rajoute les paillettes dorées...belle balle..

 

 

Voici deux merveilleux exemples de la main mise de l'ego sur le propre pouvoir des gens....Dans les deux cas, les égrégores sont tellements puissants que le jugement objectif  est complétement anihilé.

 Le ridicule ne tue pas, mais la connerie si.....

Car cela peut arriver à prendre des proportions inimaginables lorsque les personnes sont menées par le mental......

sachons restés simples....sans trop penser...à des couillonisses...

Sur ce si vous portez un toast ce soir, même si il n'y a pas de paillettes dans le breuvage ou que personne ne s'arrête de respirer lors de la montée de la coupe aux lèvres .....Respirez, aimez la vie appréciez là sans y mettre un jugement de valeur ...et surtout si le voisin de table lorgne sur le décolleté de votre compagne c'est tout simplement qu'il a peut-être envie d'elle, respectez cela aussi , c'est son droit le plus divin...et sa façon d'apprécier les belle choses, même si comme pour les paillettes dans le champagne il y a peut -être des implants siliconés, dans le sous -tif.......

 

 Bonne fête et vive les pailletes, les beaux seins et le bon vin...et le DIVIN

Alléluia, allez en paix mes frères, faites l'amour , pas la guerre et en ce jour mémorable n'oubliez de rentrer Jésus ....dans la crèche....

Joyeux Noël...



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Published by Ahlong - dans reflexion
14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:38

 

 

Etre libre signifie, avant tout, être responsable vis-à-vis de soi-même.

Mircea ELIADE. Fragmentarium. Roumanie, XXe s.

 

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on se guérit, a t'il une réelle importance???


         


 


Cette réflexion, fait suite à l’article, « le reiki est il une secte »…


 


          Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse….


 


En fait cette vieille expression de «  pochtrons !! », pourrait bien s’apparenter à ; « travaillons sur le fond et non pas sur la forme…. »


Effectivement ! Tout compte fait, qu’est ce qu’il vaut mieux : « madame Bertrand qui va à l’église, tous les dimanches, afin d’éviter les « foudres éternelles », et qui en sortant de la messe, continue à critiquer sa voisine à tour de bras, (et qui mourra, rongée de remords, de jalousie et de haine non assouvie ? ou le Hippie qui vit en marginal, en aimant plusieurs femmes, et essaie de vivre dans l’Amour ???


Ma foi ! Dieu, aimant toutes ces brebis sans exception aucune, il nous en faut se retourner (une fois n’est pas coutume) vers nous mêmes..


Même si certaines autorités bien pensantes (Hé Dieu sait qu’elles pensent bien, (pour nous) puisque l’impact se fait ressentir sur la masse), nous désignent d’un doigt réprobateur, certaines activités ou courants de pensées philosophiques, comme étant « avilissantes pour l’homme et dangereuses  pour la santé mentale de l’individu », et si certains  scientifiques retardataires, ne voient dans toutes ces nouvelles thérapies que des « placebos », et qu’un effet « psychologique » d’un positivisme  forcené. Il n’en reste pas moins que le résultat est là !!


Si nous voyons une personne changer pour être « mieux », en accord avec elle même, et sereine….Pourquoi, aller chercher tout un tas de prétextes, en argumentant sur le fait qu’elle n’est plus « elle même », Ne serait ce plutôt pas maintenant qu’elle est elle même ????


Qu’est ce que cela peut bien faire, si elle décide de se mettre sur la tête, avec une carotte dans l’oignon, en faisant le poirier, si cela, la rend « Heureuse, épanouie, en pleine forme, et bien dans sa tête et dans sa peau »….


Ah ! Oui, j’oubliais, elle ne fait plus partie du troupeau…


Donc, tous les « elle n’est plus la même// c’est psychologique ! / /Elle s’est fait monter le bobichon/ elle fait partie d’une secte// on la reconnais plus », j’en passe et des meilleures….Au diable, tout çà ! Si l’on aime une personne, on est content de la voir épanouie et heureuse…


 N’oublions pas que DIEU, a plus d’un tour dans son sac, et que des façons de se soigner, se guérir et s’aimer, il y en a des milliers…Et que ce n’est pas nous, petits êtres humains étriqués dans nos caleçons qui voulons « p…  plus haut que nôtre c… », qui allons vouloir remplacer Le tout puissant…


 


Donc, « HIPPSS !!! Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse… »


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Published by Ahlong - dans reflexion
12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 11:14

 

 

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La plus belle des mers est celle où l’on n’est pas encore allé.

Nazim HIKMET. Lettres et poèmes. Turquie, XXe s.

 

C'est pas de ma faute....


Laissez moi vous conter  l’histoire de ce restaurateur, qui ressemble à deux gouttes d’eau à  Jean Gabin, dans « Le gentleman d’Epsom »…Il devint comme un second père pour moi. Un personnage  « haut en couleurs », avec une « Aura » extraordinaire, un culot monstre, un sens des affaires frisant plus, celui du fameux « Commandant » Richard Briand- charmery  de ce merveilleux film de Gilles Grangier. Film, que j’offris du reste à cet ami. A chaque fois que le revisionne, rien que pour les dialogues d’Audiard, je repense et je vois toujours, mon ami…Quelle magnificence, et l’art de réussir à conclure des contrats, rien que par sa prestance. Tellement proche du personnage du film, et en plus il ressemble à Jean Gabin. Bref ! Un régal, d’être à ses côtés et d’écouter ses aventures rocambolesques à souhaits, car bien réelles.


Quand je l’ai rencontré, je ne pensais en aucun cas que nos destins, s’uniraient un long moment. Il possédait  un superbe hôtel, situé dans un des plus beaux coins de Madagascar, un restaurant, en pleine ville de Tananarive. C’était un lieu, où les gens en « vue », ou les commerçants de la place aimaient à se retrouver, régulièrement en semaine et surtout le week-end durant lequel mon Ami, nous gratifiait de spectacles folkloriques (dans tous les sens du terme), afin d’agrémenter les repas. Le chanteur Carlos, est du reste devenu un ami intime au « staff » directeur. Et, plein d’autres, ce qui me valut, l’extrême joie et honneur de me faire « Ami » avec la chanteuse vedette des  « Surfs » (pour les plus jeunes, groupe de l’époque « Yé Yé » qui faisait les tournées avec Johnny halliday, Frank Alamo, Sheila, etc…), qui désirait à l’époque, revenir s’installer dans son pays d’origine. Avoir la chance de se faire conter les histoires des vedettes de cette époque, dont les« tubes » bercèrent mes jeunes années, par l’une des protagonistes, était pour moi, un réel bonheur.


Donc notre « énergumène », avec sa gouaille et sa réussite, « dérangeait » pas mal de Monde. De plus, il était « Brillant », dans ce qu’il faisait, très bon restaurateur, excellent meneur d’hommes, bref ! Un peu le charisme à TAPIE. Mais, on ne pouvait lui enlever, le fait que c’était un « BON » et même un « TRES BON »… Et savez vous ? Çà !! Les gens qui n’ont pas assez « travaillés » sur eux, sont jaloux, envieux de personnes telles, et deviennent même mesquines vis à vis d’un personnage comme celui là. Et, si quelque chose « foire », dans leurs vies, et si en plus ils font le même métier, toutes les misères qu’ils disent subir, seront « automatiquement » mises sur le dos de cet Homme si charismatique…


Je l’ai vu plusieurs fois. Un soir, au Casino, de Tamatave, je m’assois à la table d’un copain que je n’avais pas revu depuis longtemps. Lorsqu’il appris que je connaissais bien « la dite personne », il me dépeint un portrait de lui, « noir » comme pas possible. Ce qu’il ne savait pas, c’est que ce soir là, mon Ami, avait juste fait une halte aux toilettes, et me rejoint, juste après que cette conversation eut lieu. De plus, il s’assit à côté de cette connaissance, et je me rendis compte à ce moment là, que ce dernier ne l’avait  jamais même vu, une seule fois….


Mon Ami, n’étant au courant de rien, lui offrit des cigarettes, lui prodigua de forts judicieux conseils, tant qu’au jeu, et lorsque nous partîmes, lui fît cadeau du reste de ses jetons, en lui souhaitant « bonne chance ». Comment peut on parler ainsi d’une personne, sans jamais l’avoir même entre aperçu ?


Est ce la réussite, le charisme, les vérités, qu’il osait clamer tout haut, ou tout simplement parce que c’est « UN BON », que l’on se permet de lui mettre sur le dos toutes les misères qui arrivent à certaines personnes dans leurs vies…


Le conseil que je me permettrait de donner aux individus, qui seraient encore à dire « c’est de sa faute » ou d’essayer de chercher à l’extérieur un « responsable » à ses propres actes…., est de plutôt s’arrêter, prendre le temps de bien analyser  la situation, (si on en ait pas capables, il y a des spécialistes), et d’arrêter de mettre les souffrances, que l’on « pense » subir sur le dos de quelqu’un d’autre.. C’est sûr, cela est beaucoup plus commode, ainsi on ne se sent pas responsable.


Allons, du cran ! osons se regarder de plus prés, allons à l’intérieur, osons abattre les barrières des dogmes et des préjugés établis, restons ouverts aux idées nouvelles ou différentes des nôtres, posons nous « les bonnes questions », et cessons de blâmer autrui.


 Ce qui est encore plus grave, c’est que je viens de voir çà, avec un « pratiquant » …D’Art Martial ????  Je ne pensais pas…Alors que sur le « tapis », nous sommes sensés se découvrir, et surtout garder son sens de la justesse et du discernement…


(NDR/ Ce qui fera l’objet d’un prochain article qui parlera, des adeptes d’arts martiaux, qui même pratiquant depuis des « décennies » ne sont pas encore « montés sur le tapis »….).

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Published by Ahlong - dans reflexion
10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 13:29

 

 

Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c’est d’y céder.

Oscar WILDE. Le Portrait de Dorian Gray. Grande-Bretagne, XIXe s.

(Bon! les filles.....)

 

 

Serions nous des attardés???
L'Homme contôle t'il vraiment tout?


Serions nous des attardés ?....


 


Un article de  Monsieur Henry Plée sur la revue Karaté (NDR/revue à lire, uniquement pour cette rubrique fabuleuse).Les chercheurs viennent de déclarer,  après recherches sérieuses, qu’entre le moment où nous décidons d’accomplir une action, (et que nous en sommes conscients), il s’est déjà  écoulé « 350 millisecondes », car le cerveau avait déjà décidé d’exécuter cette action. Génial, cela me conforte dans l’idée d’une part, que la manière dont j’enseigne est dans la bonne « voie » (certaines techniques au niveau de la défense sans défense  et de la garde sans garde),et que cela corrobore les enseignements reçus dans toutes ces formations du new age… Voici donc la réponse scientifique au « lâcher prise », dont tant de serviteurs de la « lumière » ont énormément de mal à intégrer, dans la vie courante…..


Dans ce monde moderne, où prône plus, le « paraître » plutôt que « l’être », l’Homme essaie de tout « contrôler », afin de pouvoir ainsi de rassurer et donner un sens à sa vie. Même si il y a 2000 ans, un certain hippie, aux pieds nus, avec un drôle de langage, avait expliqué  qu’il fallait faire confiance et avoir la foi, en une énergie qui dépasse l’individu en 3D. Mais, bon…Il est plus facile par contre de se référer à cette « dimension », pour justifier nos échecs ou notre manque de discernement, et certains de nos comportements quasi permanents, que de la mettre en exergue dans la vie de tous les jours. (Ce qu’a fait intelligemment l’église, afin de pouvoir mieux contrôler ses « brebis »…).


Avez vous vu, l’émission avec Laurent Baffie et ce « Mentaliste » québécois ? Ils se retrouvent dans un restaurant avec des artistes de cinéma, comiques etc…Tous attablés, et le « Mentaliste », leur donne à chacun, un bout de papier, en leur recommandant de le conserver sans le consulter. Puis, leur demande de choisir les menus, et pendant ce temps là, il va lui même commander les repas, pour eux. Lorsque le serveur revient avec les différents plats, il lui indique lequel correspond à telle ou telle  vedette. Et, bien entendu, cela correspond parfaitement, chaque plat qu’avait commandait une star, était celui que notre ami québécois, avait de lui même passer commande avec le serveur. Et, pour finir en beauté, il demande à chacun, de maintenant lire ce qu’il y a d’écrit sur le papier qu’il leur a remit en début de repas. Pour chaque personne présente, il y avait la commande exacte notifiée dessus…..


Vous voyez ce que cela signifie : que nous prenons des cartes de menus en main, passons un temps parfois insoupçonné, à se poser la question, si tel ou tel plat ne serait pas mieux ce soir là, etc.…alors que déjà, notre commande est inscrite dans l’univers, et que nous mentalisons une fois de plus le « zafer », croyons ainsi contrôler la chose et étant ainsi bien rassuré. Donc faisons confiance à notre « intuition », qui elle n’a pas ces 350 millisecondes de retard, et est branchée directe. Connexion à la source, en très haut débit….. (C’est du reste ainsi que le mentaliste agit, il se branche et il sait ! « Pas de retard à l’allumage », de plus faisons gaffe, car avec les nouveaux systèmes de détection de panne, on ne pourra plus démarrer…).


Donc, bandes d’attardés, retardés que nous sommes tous, tâchons de « lâcher prise » au maximum, d’écouter son « sixième sens », d’arrêter de  « tortiller du …, pour …droit » (vous connaissez cette expression ! qui me faisait toujours éclater de rire quand mon frangin, l’a sortait. Et qui retrace parfaitement, le chemin tortueux qu’emprunte l’individu, tous les jours).


J’en vois qui pensent déjà, « Ok ! Je vais mettre mes baskets et courir plus vite, pour rattraper mon retard !!! »  EH ! BIEN ! NON !  Décidément, il y en a qui ne suivent pas….


Nous avons déjà dit de tout ramener au « DAO », et comme tout est là sans l’être, sans dessus, dessous, et que l’envers est l’endroit !!(Comment ! çà ne suit plus ???)


Hé ! bien « Ralentissez »…..Faites silence, arrêtez le mental, marchez au ralenti( en plus çàpolluera moins..), et vous « entendrez, verrez, comprendrez… ».


Je ne vous parle même pas dans les arts martiaux……(NDR/ on l’expliquera dans une autre rubrique, comment « savoir », et éviter ainsi d’enrhumer l’adversaire, en sautillant comme une folle, en faisant des grands gestes, ayant plus pour but de  faire peur à l’adversaire plutôt que d’être efficaces).


 


Comme il faut être indulgent avec soi même et savoir se pardonner, afin de ne point culpabiliser, et mieux s’aimer…Nous ne dirons pas que nous sommes des attardés, ni retardés, mais simplement « en retard »…

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Published by Ahlong - dans reflexion
8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 12:25

. TAI JI QUAN:        VolumeLabel-5.jpg

Art de Santé, Martial, Longévité Le Tai ji quan constitue avec le Qi gong l’une des 5 branches de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) .Il est donc bien considéré comme en art de santé à part entière, outre le côté Martial qui peut-être d’une efficacité redoutable (s’il est pratiqué par un expert qui maîtrise déjà l’art externe, et non pas en des confrontations publiques, qui ne dévoile qu’une infime partie de l’infinie richesse de l’énergie interne. Car se « préparer en position sur ses marques, et commencer un rituel de jeu de mains ; ou riposter à une attaque inopinée par un adversaire surgit du néant tout en faisant monter le QI et le faire exploser dans une défense adéquate, il y à un monde que très peu peuvent franchir »). Je ne le répéterais jamais assez, dans ce monde des arts traditionnels chinois, il faut rester cool et boire frais, c’est à dire, que le pratiquant doit expérimenter lui même toutes les facettes possibles de l’Art, afin de pouvoir être à même de juger ce qu’on lui « propose » habituellement dans les magazines et revues de papier glacé, qui n’ont pour but que flatter l’ego des uns et la bourse des autres. (Ce que j’entrepris de faire en 1982 avec cette fameuse torsion de barre de fer en QI gong dur,(voir article QI gong dur), pourtant entouré d’une aura de difficulté et de maîtrise, dépassant l’imagination). Un jour, alors que j’enseignais encore au Temple chinois de Saint-denis, je reçois un appel sur mon portable d’un monsieur désireux d’apprendre le Tai ji quan, qui me demande durant la conversation, si j’enseigne le Tai ji quan de combat (en fait je pense qu’il voulait dire Martial, vous pouvez faire le même parallèle entre le combat et le Martial du Taiji quan que celui du guerrier et du martial au niveau de l’esprit). Je lui répondis que je pouvais l’enseigner, mais en aucun cas je ne le ferai avec mes élèves, car ils n’auraient jamais pu l’aborder correctement, (à part un groupe infime, et encore) vu que toutes ces personnes avaient un chemin de vie qui ne leur permettait pas de croiser celui du Tai ji quan Martial. Ce monsieur avait certainement dû voir « Tai ji master » avec Jet lee, qui venait juste de sortir dans les salles de cinéma de la capitale. Je comprends parfaitement ce phénomène, l’ayant vécu à l’époque des films de Bruce Lee, à la sortie desquels, les jeunes agités des quartiers bordelais, sautaient de fauteuils en fauteuils, encore tout imprégnés des images merveilleuses de ce jeune et magnifique prodige du « Kung Fu »…Mais voilà, entre ce que l’on voit sur les écrans et ce qu’il se passe dans la réalité, il faut des années et des années de pratique intense et peu d’élus, car on peut « faire » du Kung Fu ou du Tai ji quan, mais de là à « Etre » « Kung Fu ou Tai ji quan »…c’est une autre paire de manches…… Qu’avons nous donc là, avec ce fameux « Art » : santé, longévité, technique de longue vie mais aussi Martiale. Le principe de base est de faire circuler le « QI » et de le transformer en « Jing », en gros de faire circuler « l’énergie interne et de la transformer en puissance interne, en force interne ». A ce stade là, le corps ressentira des bienfaits au niveau santé (meilleure tenue du corps, plus de force, l’esprit qui s’éveille, la concentration accrue, l’individu moins réceptif aux maladies etc…). En pratiquant ainsi, cela reste une technique de longue vie, un Art de santé qui permet au delà du travail sur le physique, d’ouvrir la conscience et d’élargir l’horizon de la personne qui pratique. Le pratiquant d’art Martial, lui, pourra se servir de cette force interne « Jing », en la projetant « Fa Jin », dans certaines défenses ou attaques. Mais cela reste dans un autre domaine de pratique (nous en reparlerons). C’est grâce à ces techniques avec lesquelles l’on se sert de cette puissance interne dans les combats, que le Tai ji quan à gagner cette renommée d’Art insurmontable. Mais en restant sur le travail de santé, nous allons développer les points suivants : · Meilleure coordination du corps et de l’esprit. · Respiration et rythme cardiaque améliorés · Meilleur équilibre · Santé physique et mentale améliorées · Sujet moins assujetti aux maladies · Meilleure gestion du stress · Renforcement du squelette et actions bénéfiques sur les os (ostéoporose, arthrose ; etc…) · Amélioration du sommeil · Et encore beaucoup d’autres points … NDR/ Dans un prochain article nous entrerons dans les détails du travail spécifique au Tai ji quan , qui permet justement de développer toutes ces capacités Martiales, et aussi d’améliorer la santé.

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 19:59

 

 

Avoir du talent, c’est avoir foi en soi-même, en ses propres forces.

Maxime GORKI. Les Bas-fonds. Russie, XXe s.

 

on continue dans l'évolution on passe de l'esprit guerrier à l'esprit Martial....



 


A la demande d’un Ami restaurateur, Gérald, un excellent  pratiquant ayant, par son exceptionnel travail sur lui même , compris « l’Art » , après avoir  trouvé la  « meilleuretechnique »  et qui a su « quitter le tapis » , lui aussi , (j’y reviendrai…) , je répond à la question posée :    «  Qu’elle  différence entre l’esprit guerrier et l’esprit Martial ».


 


Après ces quelques premières chroniques , et il y en aura d’autres , nous avons parlé du  « manque » qu’il existe dans les Arts traditionnels , et qui à l’heure actuelle relègue l’Art Martial , au rang d’une boxe pieds /poings , ou d’une pâle copie de danse classique . Nous sommes dans cette nouvelle ère du « Verseau », et je suis le premier à m’en réjouir, dans des nouvelles énergies d’Amour et de Lumière, mais qui ont du mal à percer, d’une part aussi de ce que les « Hommes » ne restent que des hommes…Et qu’ils n’ont pas fait « l’expérience » justement de « comprendre » ces zones de « noir » en eux , par manque de « profondeur » , et de part la « superficialité » qu’ils vivent dans leur quotidien , de même que ce « manque » dans l’Art Martial , qui bien vécu , compris , assimilé , leur aurait permis de « quitter le tapis »….. Donc, permettez moi de rester encore un peu dans le domaine du Grossier, qui bien décortiqué et assimilé, nous permet par la suite d’aller au plus subtil… (VOIR RESUME CHRONIQUES…).


  Connaissez vous le plus  grand Samouraï de tous les temps. ?                                           «  MIYAMOTO MUSASHI ».... dont  «  le traité des 5 roues »  qu’il rédigea peu avant sa mort , en guise de manuel Martial , après une vie d’autodidacte passée à « chercher » et comprendre « l’Art » , par la voie du guerrier d’abord , avant lui aussi « de quitter le tapis »  , (qui était le champ de bataille pour lui ) , et que  les chefs d’entreprises japonais à l’heure actuelle se servent, pour diriger leur entreprise …. Son parcours  est typique de l’évolution logique d’un vrai pratiquant, et lorsque je connus son histoire, elle ne fût pas sans me rappeler la Voie que je choisis.. Mais pour bien comprendre et saisir cette différence entre le guerrier et le Martial, il est impossible de passer sous silence son historique  adversaire «  SASAKI KOJIRO ». Donc notre Miyamoto, fît son expérience du Sabre, par  lui même, en errant partout à travers le Japon, et en testant ces techniques  dans les défis  qu’il fut amené à relever et en apprenant d’autres par la même. Il découvrit la base du sabre par son entourage proche et découvrit une « méthode » de combat au sabre, en décortiquant les différentes techniques utilisées par ses adversaires, lors des duels et en « observant » les samouraïs des autres écoles. Ainsi, il ne fut pas un « perroquet ». Et durant son long parcours, lui aussi étudia les mouvements et les principes de l’univers, en regardant la nature et ses merveilles. Ne resta t-il pas prés de deux années durant, à travailler la terre dans un village, comme paysan, afin de mieux connaître la vie et lui même, en raccrochant son sabre ? Il aida les autres paysans à se prendre en charge pour lutter contre les hordes de brigands qui écumaient les provinces à cette époque. Aima le contact de la terre, compris mieux le cycle des saisons, et celui du Yin/Yang, en cultivant des légumes. Il appréhenda l’Univers et ses préceptes, et son Art du sabre s’affina par la justesse de ses réflexions et de sa meilleure compréhension de la vie. L’Adage du samouraï n’est il pas : « un bon samouraï laisse son sabre au fourreau ».


L’esprit guerrier est nécessaire et à la base des Arts martiaux, afin de réaliser un bon combat, car le guerrier, ne se donnera aucune limitation, ni dans la technique, ni dans l’esprit de la bataille même. Et ayant « travaillé » sur lui, ayant mené sa « guerre » contre lui même, il connaîtra ses faiblesses, et pourra ainsi y remédier, mais aussi sublimera ses points forts.


Il fut donc « guerrier » dans un premier temps ; combats, relever les défis , la grande bataille de « SEKIGAHARA »….Puis, l’esprit de notre Homme se découvrit « Martial » , par l’étude de soi même, de l’adversaire et de ses techniques , ainsi que par les habitudes et réflexes se dégageant des autres « techniques » .  « Si tu te connais et que tu connais ton adversaire, alors tu pourras gagner 100 batailles »  (Nous allons voir plus loin, comment Myamoto le mit en pratique…). Donc, nous avons là, un personnage désireux d’aller plus avant dans la recherche de la connaissance de soi même, et qui choisis un chemin certes difficile, mais qui est celui qui inévitablement mène à la réalisation du soi, par remise en question incessante de ce qu’il voit, et ne prenant rien pour acquis. Lui permettant ainsi une plus grande ouverture d’esprit, et donc aucune « limitation » dans un combat. Car non seulement il se connaît, (combien est il difficile pour un pratiquant de laisser son sabre (Art) au fourreau, (de côté), durant le laps de temps nécessaire pour le sublimer par une meilleure « compréhension ».


 


Comment notre personnage, montra que sa recherche incessante d’amélioration l’amena à sublimer son esprit « guerrier » et à la fois à se découvrir l’esprit « Martial » ? Avez vous entendu parler de ce fameux duel à « ICHIJOJI », qui est inscrit dans les annales Martiales et guerrières du Japon. Au cours du long périple de sa vie de Rônin (samouraï sans maître), Myamoto, dut livrer un duel contre « 80 » samouraïs, d’une certaine école. Il décida d’aller avant le rendez vous, se doutant de la forfanterie de ses adversaires. Ceci lui donna l’opportunité de remarquer qu’à l’Est du terrain, se trouver des rizières donnant sur une colline boisée. (L’esprit Martial était entrain de naître, car de suite l’idée d’une éventuelle retraite par ce chemin, lui apparut judicieuse). Effectivement, les ennemis le redoutant avaient prévus des hommes cachés avec des mousquets, tendus un piège pour l’encercler. Il arriva du bon côté, ne laissant qu’une alternative aux adversaires : celle de le suivre par le chemin des rizières. Il se place sur l’arête d’une des parcelles délimitant les plants de riz, et effectivement un seul adversaire pouvait lui faire face, car impossible d’être à deux ou plus sur cette bande étroite de terre, les autres pataugeant au milieu de l’eau boueuse, jusqu’aux genoux et donc étant limités en vitesse de déplacement, pour un éventuel encerclement. Malgré cela, un moment donné, les attaquants devinrent plus entreprenants que prévu. Là, l’esprit « guerrier », indispensable dans l’art martial se manifesta, car se sentant menacé, il dégaina par réflexe de survie son « WAZIKASHI », le sabre plus court faisant partie de la panoplie du samouraï et complétant parfaitement l’action du Katana. Ainsi naquis la fameuse technique révolutionnaire durant cette ère des « TOGUKAWA », cette de la « technique aux deux sabres ». Il parvint à en sortir indemne, et disparut à la barbe de ses 80 adversaires… (NRD/ voyez la différence ! cette « méthode » (de survie) ne donna jamais suite à une « technique » (codifiée)… pour les réfractaires…mais donna le nom à ce style de pratique de  « Nito Ryu)


 


Maintenant, étudions le cas de son adversaire prestigieux que fut Kojiro.


A peu prés du même âge que Musashi, Sasaki suivit ce qu’il conviendrait d’appeler de nos jours « la filière ». Sortit de l’école de sabre très réputée et respectée «  Chujo Ryu », il  créa son propre style le « Gan ryu », avec la particularité, bien à lui, de couper en deux des hirondelles en plein vol. Il faut dire que son sabre n’était pas comme ceux des autres samouraïs, étant plus long d’au moins une vingtaine de centimètres, et surnommé « la perche de séchage ».. Ce jeune samouraï,officiant au service du seigneur Hosokawa , en tant que maître d’armes, eut le parcours opposé de Miyamoto, car dans le chemin des grandes écoles et de la reconnaissance sociale dés son plus jeune âge. Pendant que celui dont il rêvait de rencontrer, parcourait le japon entier, couchant à la belle étoile et essayant de trouver sa place dans l’univers et non dans le social (reconnaissance qu’il lui vint tout naturellement bien plus tard sans qu’il est à courir après). Très jeune reconnu de ses pairs et adulé par une « cour » assoiffée de prouesses techniques, Sasaki, n’eut de cesse de se convaincre que sa réputation reflétait bien l’image que son Ego lui envoyait. Donc, à l’inverse de Miyamoto, il ne se donna pas les moyens de se chercher, de découvrir ses faiblesses afin de les renforcer, de découvrir l’univers à travers lui. En un mot, « d’être au lieu de paraître ». Il chercha par tous les moyens à défier la popularité grandissante de MUSASHI,  (encore un moyen de se rassurer).


Notre jeune et beau samouraï, fier de sa réputation et de sa merveilleuse technique «  tsubame Gaeshi »défia en avril 1611 Miyamoto ; celui-ci refusa d’engager le combat et lui demanda de le reporter au lendemain soir même heure devant un temple à la sortie de la ville. A l’heure convenue pour ce nouveau duel, il fit parvenir à Kojiro par l’intermédiaire de son jeune élève une missive lui demandant de reporter d’une année leur rencontre. En effet celui-ci ne se sentant pas encore prêt à affronter son adversaire et se donnant du temps pour mieux le connaître préféra travailler une année de plus sur lui- même.


Enfin eût lieu la rencontre tant attendue, en avril 1612 sur l’île de Funashima à l’aurore.


Kojiro arriva sur l’île, entouré de toute son escouade et de ses parements, la veille. Durant la veillée, ses gens d’armes l’accablèrent de louanges et de paroles motivantes.


A l’heure dite le lendemain matin, Sasaki fut prêt aux aurores. Mais qu’elle ne fut pas sa déception, quand rendu sur la plage, il n’aperçu aucune barque à l’horizon. En effet Musashi, se rendant sur l’île à l’aide d’une barque de pêche et d’un rameur, pris le temps de dire au revoir à son entourage et de se préparer mentalement, par la méditation. Durant le temps que prit la traversée pour rejoindre l’île où l’attendait impatiemment son adversaire, il tailla  à l’aide son Katana, un sabre en bois dans la rame du bateau, (ayant aperçu chez un forgeur de sabre, « un polisseur d’âmes » comme on l’appelait, la « perche de séchage » de Kojiro, quelques temps avant), plus long qu’à l’accoutumée.. Il arriva avec presque deux heures de retard, son adversaire faisant des allers-retours incessants sur le sable….Miyamoto sauta de la barque et s’avança vers son adversaire, le sabre vers le sol qui est une garde de sabre, mais en prenant soin de laisser une partie du bout du Katana dans l’eau, puis tout en restant avec le soleil  dans son dos qui commençait à poindre, leva le sabre au dessus de sa tête, lorsque Sasaki abattit son sabre, Miyamoto fit de même, et malgré que son serre tête, fut fendu sous le coup de la perche de séchage, Kojiro rendit l’âme sous le coup du sabre en bois de Musashi, qui lui fendit le crâne.


Même Miyamoto dit qu’il n’avait jamais rencontré d’adversaire aussi redoutable et que ce fût le plus beau combat de sa vie. Et pourtant même après avoir affronter 80 personnes , pour lui , il risquait plus sa vie que contre un seul adversaire de cette trempe ; (cela me rappelle un de mes élèves qui me disait un jour qu’il ne comprenait pas qu’après avoir affronter 6 adversaires ensemble dans la rue , je pouvais dire qu’un seul pouvait très bien me défaire, cela donna lieu à de nombreuses explications, afin de lui faire comprendre cette vérité…).


Voilà, vous avez compris maintenant, « l’esprit Guerrier » est indispensable, pour la survie, l’intelligence du combat dans l’action, le renoncement (chez les samouraïs aucune peur de la mort)…ce qui est aux antipodes des prouesses carnavalesques  de la plupart de  nos « Robins des bois  bondissants aux kimonos bariolés, princes des tatamis et écumeurs de médailles en tous genres » .     MAIS  Car il y a un Mais, (on y arrive Gérald..) si nous n’en restions que là, nous ne serions qu’au même niveau que nos adversaires défaits. La preuve, malgré toutes ses victoires précédentes, Sasaki, était mené par l’Ego et le désir de briller, de montrer et paraître. La différence fut faite avec Musashi par « l’esprit Martial », la connaissance de la technique de l’adversaire, de ses habitudes, armes, stratégie, (arrivée en retard pour mettre l’autre mal à l’aise et le déstabiliser dans sa position de force, (il est prêt, tout à coup il ne l’est plus),  garder l’adversaire face au soleil, lui cacher la réalité du nouveau sabre, (la longueur)…etc…Là, c’est le « Martial »,donc pour résumer , on peut avoir l’esprit guerrier, c’est bien ! une grande chance pour la victoire, mais l’esprit Martial c’est mieux , car « ouvre et prépare l’esprit au domaine suivant…Martial contient de par son étymologie le mot guerrier, puisque « Art de la guerre »…Voilà, cet état d’esprit nous prépare  à « quitter le tapis », car empreint de pleins d’autres découvertes et réalités qui nous amène à garder « le sabre dans son fourreau», ce que fit MIYAMOTO MUSASHI sur la fin de sa vie où il devint peintre (la calligraphie en tête de l'article est de son pinceau), sculpteur, calligraphe et édita son «  GO RIN NO SHO » (traité des 5 roues)…un modèle pour tout « guerrier » qui se respecte et a compris la « VOIE »,après on devient un « guerrier de la lumière » à part entière, une nouvelle vie commence, un nouveau chemin,qui mène toujours au « DAO ».   


 


 a très bientôt dans un nouvel article sur la suite logique de la recherche de soi : « on quitte le tapis..

 


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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 16:51

 

 

 

 

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Il est nuit, voici que jaillissent plus haut les voix des fontaines.

Et mon âme aussi est une fontaine jaillissante.

Friedrich NIETZSCHE. Ainsi parlait Zarathoustra. Allemagne, XIXe s.

 

 

 

Voici donc la première question de cette catégorie….Il est nullement question ici de remettre en cause les informations, résultats de recherches,effectués par les instances en place et qui nous sont divulgués par le biais des médias, mais juste de poser certaines questions ou réflexions, qui peuvent éventuellement permettre d’ouvrir la conscience et de permettre d’aller plus en profondeur dans le pourquoi de certaines situations et peut-être de se diriger vers le vrai problème ou du moins d’élargir le champ de possibilités de guérison et de compréhension des problèmes ou maux découlant de mauvaises pratiques ou de fourvoiements  du comportement de  la part de certains individus les amenant dans l’état de « maladie »…De diriger notre regard vers un autre horizon…


 


Donc, la question est : « Quel est le degré de responsabilité de la cigarette dans les maladies qui lui sont imputées ?..».


 


Sans remettre en cause les effets des produits chimiques qui agissent et ont une influence certaine sur le corps, juste ceci : «  Quand vous fumez, le faites vous en vous délectant, par pur plaisir, tout simplement parce que vous aimez çà ? Ou le faites vous en essayant d’oublier vos problèmes, votre stress quotidien, ou en cherchant à combler un manque ? Quand vous tirez dessus, pensez vous à l’événement qui vous a mis dans cet état tout en avalant la fumée et en ressassant le mal que cela vous procure ? »…


Quand on sait que la pensée, (et après l’avoir testé bien sûr, comme nous le faisons dans le QI gong) se dirige là où va notre concentration, et que cette dernière est une forme pensée qui se fixe et va jusqu’à la concrétisation de ce à quoi l’on pense(loi de l’attraction), nous pouvons émettre cette réflexion : «  Les cigarettes que je fume de cette nouvelle marque « Fumer tue », (ma pensée est focalisée sur cette peur et y retourne incessamment), plus les produits chimiques contenus à l’intérieur et le problème sur lequel je me fixe tout en inhalant la fumée, ne me font ils pas « ingérer »  et intégrer encore plus dans mes cellules le « mal » (qui a quelque chose à nous dire) « mal.a.die »….


Donc il serait judicieux de savoir si « les personnes qui s’arrêtent de fumer maintenant,finiraient  leurs vies, en parfaite santé sans développer de maladies ou cancer »…

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Published by Ahlong - dans reflexion
2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 10:45

 

corniaud2   La justice? ahahahaha! Je ne connais pas , ma biche! 

 

 

Un film que je vous conseille fortement « Que justice soit faite ». Cela montre un peu les rouages de la justice américaine, et en plus c’est un fameux thriller. Bref ! Dans ce film, le protagoniste principal, mène certaines actions en rapport avec la « justice », d’une façon, assez particulière. Franchement, à voir.

Cela amène à une question ; « Qu’appelle t’on justice ? «  Parlent- on  de la justice, comme aux temps anciens en invoquant Dieu ?

Ou de la justice par rapport aux actes de certains individus, contraire à la « morale », qui doivent à tout prix « payer »…

Mais qu’elle justice ?

Il y a-t-il vraiment une « justice »…..Non ! La justice dont les gens parlent ou à laquelle ils pensent, n’est ni plus, ni moins, qu’un concept mis en place par l’homme. Et dont les règles sont manipulés, en fonction d’un individu, juge, qui « juge » justement, mais en fonction de quoi ? Ben, de ces croyances qui dérivent tout droit d’égrégores. Des concepts, qui varient en fonction, du lieu, de l’époque, de la famille, de la religion etc…

En fait, il existe une chose bien réelle, c’est la « Justesse ». Oui, la justesse de la Source. Car, le Plan est Parfait, et « Nous » sommes parfaits. Là, existe la « Justesse ».

Le reste, c’est de l’illusion. Car, l’homme vient faire ses « expériences », et donc tout en les faisant, là il est « Juste ». Maintenant, bardés que nous sommes de tous nos égrégores ( Cocooneries, en fait ), nous restons dans la « justesse », tout en élaborant de nos esprits « étriqués », la « Justice »……( Ca suit derrière ?)

Donc, fiers de notre « justice », nous nous livrons à « juger », ce que nous ne pouvons faire avec objectivité de petit homme, les actes, d’autres qui sont dans la  « justesse », car ils font « Ce » pourquoi, ils sont là….. (Hop !hop !hop !...Vite il y en a un, que l’on perd…).

Et, nous sommes contents, car nous venons de livrer « justice », qui en fait n’est pas dans la « justesse »…..

De plus, l’homme étant empêtré dans son « ego »,  s’amuse à jouer avec les lois qui constituent la « justice », (Ca, suit toujours,)…. Comme il s’amuse, à faire des jeux de mots qui donnent des phrases, débiles, mais qui a le soi-disant pouvoir de flatter l’oreille, mais qui flatte plutôt la c...

Pour ceux qui n’ont toujours pas compris, ils vous restent quelques années avant de mourir idiots, donc réfléchissez…

Donc, question ? Si nous sommes dans la « justesse », comment devrait-on aborder la « justice », sachant que dans la première, rien n’est, ni bien  ni mal, et que dans la seconde on définit une normalité du bien et du mal… sachant encore que nous « attirons » ce qui nous arrive, comment se comporter à ce moment- là, par rapport au « délinquant », qui lui ne fait qu’obtempérer en quelque sorte à votre énergie……( Bon, là ça y est, on en a perdu, un paquet)….

Si Dieu, qui en fait n’essaie jamais de passer inaperçu, contrairement qu’à ce que des êtres soi-disant évolués s’amusent à dire, n’intervient en aucune manière dans nos « jeux » (entendez par là, si vous le pouvez, expériences…) et reste donc dans sa justesse, on peut supposer que l’on peut continuer à intervenir, nous, avec notre justice……

Mais, dans ce cas, pourrions-nous mettre de la justesse dans cette justice … Hin ? Ne dit-on pas …justesse, hin ?.....Et la justice est-elle juste, sans la justesse, ou est-elle juste la justice, qui respecte la justesse, que Dieu a créé….

(Vous pouvez aller vous coucher, maintenant….)

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  •  Professeur de Qi Gong 
Diplômé D'état en;Arts énergétiques chinois Energéticien,Thérapeute et conférencier.
 Maitre enseignant Reiki Usui et Karuna
Fondateur du Kung Fu "Ming Dao Quan"
  • Professeur de Qi Gong Diplômé D'état en;Arts énergétiques chinois Energéticien,Thérapeute et conférencier. Maitre enseignant Reiki Usui et Karuna Fondateur du Kung Fu "Ming Dao Quan"

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